Parution : Economie écologique : une perspective européenne

Economie écologique: une perspective européenne
 
 
L’économie écologique est un domaine d’analyse et une source de recommandations désormais largement reconnus au plan international à travers la publication de la revue Ecological Economics et la tenue régulière de grands congrès internationaux.
 
Cet ouvrage montre la perspective critique dont est porteuse l’économie écologique, en deux grandes parties :
►La première porte sur l’histoire de l’économie écologique, ses assises épistémologiques, ses objets et ses principes fondamentaux.
►La deuxième traite des grandes perspectives macroéconomiques et sociales que dessine l’économie écologique, de la manière dont elle envisage de peser sur les évolutions nécessaires en matière de production et de consommation. Elle aborde également les enjeux liés aux innovations sociales et aux transformations, à l’évaluation, ainsi qu’à la place et au rôle des institutions démocratiques en matière de prise de décision collective.


 
L’ouvrage est également disponible sur le site de la FNAC, ou encore sur Amazon.   

Financer une thèse via le dispositif CIFRE : comment s’y prendre ?

La thèse financée par subvention CIFRE : un soutien à la recherche pour les acteurs de l’ESS !

Le 21 octobre 2021 la ChairESS des Hauts de France a organisé un séminaire autour du dispositif CIFRE, pour faire connaitre ce soutien à la recherche pour les acteurs économiques. Largement méconnu et sous utilisé par l’ESS, il semble pourtant convenir aux types de recherche-action qu’elle valorise. 

Le dispositif CIFRE (convention industrielle de formation à la recherche) a été créé en 1981. S’il était au démarrage plutôt orienté sur les questions industrielles, il a été élargi pour englober aujourd’hui l’ensemble des sciences humaines et sociales (SHS). L’État envisage de multiplier les supports dans les années à venir. Il peut donc constituer un bel outil pour poursuivre l’histoire de l’ESS construit sur l’innovation sociale. 

Le dispositif CIFRE engage plusieurs parties prenantes 

Les acteurs engagés

    • Toute entreprise (fondation, association, coopérative) ou collectivité locale/territoriale qui souhaite s’engager dans un projet de recherche (ou recherche-action) en confiant tout ou partie de la réalisation à un ou une doctorant-e. 
    • Un ou une doctorant-e recruté-e pour une période de 3 ans pour réaliser ce travail de recherche (sous statut de CDD ou de CDI). Il ne peut s’agir d’un-e salarié-e de l’entreprise car la bourse CIFRE ne finance pas des postes préexistants. En revanche, le doctorant peut avoir été stagiaire au sein de l’entreprise (stage de master 2 par exemple en préparation du projet de thèse).
    • Un laboratoire de recherche qui accueillera le doctorant pour la partie académique du travail et auquel est rattaché le directeur ou la directrice de thèse du doctorant. 
    • Une école doctorale 
    • L’Association nationale de la recherche & technologie (ANRT) qui perçoit des fonds de l’État et les alloue à des structures employeuses (entreprises, associations, fondations, coopératives, collectivités locales et territoriales) sous forme de subvention à la recherche. 

Le coût d’un recrutement d’un doctorant en bourse CIFRE

La rémunération + cotisations d’un doctorant s’élève à 34 000 euros par an, soit 100 000 euros sur une période de 3 années de thèse. La subvention versée par l’ANRT s’élève 14 000 Euros par an pendant 3 ans. Il s’agit bien d’une subvention.  Elle constitue un soutien direct au recrutement du doctorant. Pour les organismes non éligibles au CIR, le coût net du recrutement d’un doctorant s’élève donc à 20 000 euros annuels. Les organismes éligibles au crédit impôt recherche (CIR) peuvent cumuler ce crédit. Pour celles-ci, le coût net du recrutement d’un doctorant s’élève alors à 8 300 euros par an.

Le doctorat en bourse CIFRE est d’abord un doctorat 

Le doctorat est à la fois un diplôme (bac +8) et une production scientifique : le doctorat est l’un des plus hauts diplômes délivrés par les universités françaises. Pour pouvoir s’inscrire en doctorat, il faut être titulaire d’un master 2, et avoir déjà expérimenté la recherche (par la rédaction et soutenance d’un mémoire de master).  

L’obtention du doctorat nécessite une production scientifique de qualité, soutenue devant un jury de spécialistes. Le doctorat réalisé en CIFRE a des effets sur la science mais aussi sur la structure qui recrute le doctorant. 

Les acteurs qui avaient fait l’expérience de recrutement de doctorants en bourse CIFRE (LMA, Claire Bizet, et l’APES, Bérengère Delfairière) ont insisté sur l’importance d’un dialogue permanent à créer entre le doctorant, le laboratoire de recherche et la structure d’accueil pour ajuster le projet à la fois aux intérêts de la structure, et aux exigences académiques. 

Comment s’y prendre concrètement ? 

Les deux modalités de construction d’un projet de thèse financé en CIFRE sont les suivantes 

    1. Une structure a un projet et elle lance un appel à candidatures auprès de ses réseaux (éventuellement via la chairESS des Hauts de France). 
    • C’est la structure qui est le seul interlocuteur de l’ANRT. C’est donc elle qui construit le dossier et qui le dépose (taux d’acceptation : 85%).
    • Elle recrute un doctorant en lien avec un directeur de thèse (Maitre de conférences HDR ou Professeur des universités). 
    • Elle est invitée à travailler de concert avec la direction de thèse pour assurer que la partie scientifique est conforme aux attentes académiques.
    1. Les acteurs de l’ESS et les chercheurs sont aussi parfois en lien dans des partenariats étroits noués depuis longtemps. Ils peuvent alors co-construire un ou des projets de recherche doctorale qui répondront à la fois à des interrogations des acteurs et aux exigences de la science. Le dispositif CIFRE est largement approprié pour cela.

Liens utiles : Enseignement supérieur/Formations et diplômes/Doctorat, Agence Française de développement

10 11 2021 : Colloque. L’économie sociale et solidaire : Courants de pensée, acteurs et politiques.

A4_PPT-couvLogo.pngLaboratoire Centre lillois d’études et de recherches sociologiques et économiquesUne image contenant texte Description générée automatiquement

 

 

L’économie sociale et solidaire,

courants de pensée, acteurs et politiques.

 

10 novembre 2021, Espace Baïetto de la MESHS

Maison Européenne des Sciences de l’Homme et de la Société, 
2 rue des Canonniers, Lille.

Pass sanitaire demandé (vaccination ou test TCR)

Inscription obligatoire : amelie.lefebvre@chairess.org 

 

Présentation

À l’occasion de son centenaire, la Recma, Revue internationale d’économie sociale a proposé d’organiser des événements autour des courants de pensée qui ont inspiré et qui inspirent l’économie sociale et solidaire d’aujourd’hui. La ChairESS des Hauts-de-France a souhaité répondre à cette invitation pour rendre compte des dynamiques de l’ESS en région en restituant les travaux universitaires menées territorialement sur le sujet mais aussi en mobilisant des universitaires de la région poursuivant des travaux plus généraux sur l’ESS.

Tout d’abord, en nous intéressant aux rapports de l’économie sociale et solidaire avec l’État et le marché nous reviendrons sur la manière dont l’associationnisme du XIXème siècle a donné naissance à l’économie sociale en portant l’attention sur les modalités de reconnaissance par l’Etat. Les rapports avec le marché seront quant à eux appréhendés à travers les tensions que la mutualité connaît entre ses aspirations solidaristes et l’assimilation aux assurances que les institutions lui imposent. 

Dans un deuxième temps, nous reviendrons sur les liens mais aussi parfois ruptures qu’ont entretenu certaines familles de l’économie sociale avec deux courants forts dans la région. Seront ainsi explorés les relations entre une coopérative de consommation et le mouvement socialiste puis celles entre les associations catholiques et la construction du secteur de l’aide à domicile.

Enfin, nous aborderons les rapports entre acteurs, chercheurs et politiques publiques de l’économie sociale et solidaire sous différents angles : en s’intéressant aux apports des épistémologies du sud dans la compréhension de la construction des savoirs entre population et chercheurs ; en revenant sur les différents réseaux d’acteurs de l’économie sociale et solidaire pour comprendre leur évolution et leur rôle dans la construction des politiques publiques régionales.

 

Déroulement prévisionnel

9 h 00 Accueil et présentation de la journée 

L’économie sociale et solidaire entre État et marché

9 h 30 – La construction de l’économie sociale : une stratégie étatiqueAnne Fretel, économiste, Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis. 

10 h 00 – Tensions entre solidarisme et assurance dans les mutuellesHervé Mauroy, économiste, CRISS, Université polytechnique Hauts-de-de France.

10 h 30 Discussion  

11 h 00 Pause

Histoires coopératives et associatives dans le Nord

11 h 30 – La coopérative « l’Union de Lille » et le mouvement socialiste : d’où vient l’oubli ?, Collectif Samson : Sylvain Celle, économiste, Clersé, Université de Lille, Thomas Chevallier, politiste, Ceraps, Université de Lille, et Vianney Schlegel, sociologue, Ceraps, Université de Lille. 

12 h 00 Les associations catholiques dans le Nord et la création du secteur de l’aide à domicile, Bruno Duriez, sociologue, CNRS, Clersé, Université de Lille.

12 h 30 Discussion  

13 h 00 Déjeuner 

Acteurs, chercheurs et politiques de l’économie sociale et solidaire

14 h 30 Les épistémologies du Sud et la création de l’Union coopérative internationale (LUCI)Jacqueline Descarpentries, MCF HDR en sciences de l’éducation, UMR CNRS LADYSS, Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis.

15 h 00 Le réseau d’économie alternative et solidaire dans le Nord-Pas-de-CalaisElodie Ros, sociologue, Laboratoire CRESPPA – CSU et LISRA, Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis. 

15 h 30 La construction de l’ESS dans le Nord-Pas-de-Calais de 1970 à 2014, réseaux d’acteurs et politiques publiquesLaurent Gardin, sociologue, CRISS, Université polytechnique Hauts-de-de France.

16 h 00 Discussion et conclusion

Une manifestation organisée dans le cadre du 

Séminaire CIFRE : pourquoi pas ?

Le dispositif CIFRE : une opportunité de financement de recherche-action pour les acteurs locaux

Séminaire proposé par la ChairESS Hauts-de-France

Jeudi 21 octobre 2021 de 10h30 à 12h30 à l’APES, Maison Stéphane Hessel (pass sanitaire obligatoire),

235 boulevard Paul Painlevé 59000 Lille

Le dispositif CIFRE permet aux acteurs économiques et institutionnels d’accueillir pendant 3 ans un doctorant, dans le cadre de sa recherche de thèse. Il est donc une bonne manière d’envisager des recherches-actions sur longue période. Nous proposons, dans ce séminaire, de présenter les aspects juridiques et économiques du dispositif, d’en présenter l’intérêt pour les acteurs de l’ESS et les collectivités locales et surtout de vous présenter des témoignages de doctorants et d’acteurs ayant profité du dispositif CIFRE.

Programme

Introduction générale – F. Jany-Catrice (Université de Lille) & G. Dechy (ChairESS HDF)

La place des thèses CIFRE dans la recherche académique en SHS – R. Sobel (Université de Lille) / L. Gardin (Université Valenciennes)

Présentation juridique, administrative et économique du dispositif CIFRE – C. Bodelu (Université de Lille)

Témoignages. Intérêt des thèses en CIFRE pour l’ESS et les acteurs locaux et territoriaux qui souhaitent promouvoir l’ESS.

• acteurs : LMA, APES …

• doctorants M. Studer, C. Cayol, A. Bertron

Echanges avec les participants : questions/réponses (1 heure)

26 10 2021 : Journée jeunes chercheurs

Journée-réseau jeunes chercheurs en économie sociale et solidaire et soutenabilité des territoires

Mardi 26 octobre 2021 – MESHS Lille (Espace Baïetto)

Organisée dans le cadre de la ChairESS Hauts-de-France

Contacts : Marion Studer, économiste marion2.studer@laposte.net  
Amélie Lefebvre, géographe amelie.lefebvre@chairess.org
 

Cette journée-réseau s’adresse aux étudiants de master, doctorants et post-doctorants, souhaitant participer à l’émergence sur la région Hauts-de-France d’un espace collectif de réflexion et de discussion autour des enjeux de la recherche. Les jeunes chercheurs seront invités à présenter des recherches (quelque soit leur aboutissement) autour de l’économie sociale et solidaire, des initiatives collectives, de la participation, de la soutenabilité des territoires (non exhaustif), et de pouvoir en discuter avec des personnes issues d’universités et de disciplines différentes.

Pour adapter au mieux cette journée à vos profils et attentes, nous adressons un appel à participation afin de vous connaitre ! Cette journée peut être l’occasion de présenter une problématique, un papier en cours de rédaction, un article, un plan de mémoire ou de thèse ou tout autres supports de présentation.

S’inscrire : https://framaforms.org/journees-jeunes-chercheurs-hauts-de-france-1629110986

Au programme !

 

9h30 : Accueil et présentation

10h-12h : La recherche : positionnements, méthodes et utilités

Avec Florence Jany-Catrice, Laura Nirello, Ilona Delouette

12h-14h : Déjeuner

14h-16h : La recherche : terrains, acteurs et co-construction

Avec Laurent Gardin, Marion Studer

Webinaire TARCO 24 juin 2021

La chairESS Hauts-de-France (MESHS) organise, dans le cadre du programme  « Travail, Activité, et Rétribution dans les Communs » (TARCO) financé par l’ISITE- Université de Lille, un séminaire de recherche en visio. 

24 juin, 10h30 – 12h30

Lien de connexion : 

https://zoom.us/j/91708402675?pwd=bWJienJMVEpZcTQ1MVJTSkQ3VzVEdz09 

Programme : 

Contribution/rétribution dans les coopératives d’activité et d’emploie (CAE)

M.C. Bureau, sociologue, chargée de recherches CNRS – laboratoire LISE-CNAM.

 

Rémunération/rétribution des commoners dans le domaine du numérique

S. Broca, maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication – Université de Paris VIII – Centre d’études sur les médias, les technologies et l’internationalisation (CÉMTI)

AFEP : Atelier Revisiter les définitions et mesures des inégalités et de la pauvreté

Atelier AFEP – Revisiter les définitions et mesures des inégalités et de la pauvreté 

Contact : Sophie Jallais, sophiejallais@gmail.com

Consommation, budget des ménages, revenu, pouvoir d’achat, inflation… Ces agrégats économiques sont décisifs pour estimer les ressources dont disposent les ménages, et leur répartition selon les catégories sociales. Les indicateurs qui leur sont associés – notamment de d’inégalités et de pauvreté – font régulièrement l’objet de revisites voire de débats. Dans cet atelier, on souhaite renouveler les discussions autour de la définition et de la mesure de ces phénomènes à partir de recherches et d’expérimentations récentes :

Session 1 – Vendredi 2 juillet 11h-12h30 – Présentations des définitions et indicateurs cités plus haut.

  • Simon Tremblay-Pépin et Vivian Labrie – la construction de trois indicateurs d’inégalités de revenus et de qualités de vie à partir de l’indicateur de pauvreté canadien, le ‘Market Basket Measure’ (Dufour M., Labrie V. & Tremblay-Pepin S., 2020)
  • Xavier Godinot – le travail de recherche participative impulsé par ATD Quart-Monde visant à mettre au jour les dimensions cachées de la pauvreté et à construire de nouveaux indicateurs (2019)
  • Muriel Pucci – la construction de nouveaux indicateurs de pauvreté à partir de l’étude CREDOC-IRES sur les budgets de référence,
  • Michèle Lelièvre – les travaux utilisant le revenu arbitrable pour construire de nouveaux indicateurs de pauvreté et d’inégalité (M. Lelièvre & N. Remola, 2018).

Session 2 – Vendredi 2 juillet 13h30-15h – Présentation de deux ouvrages qui interrogent l’existence de catégories et soulignent la dimension politique des catégories et des indicateurs (prix et pauvreté) :

  1. Florence Jany-Catrice, 2021, A Political Economy of the Measurement of Inflation: The case of France, Palgrave Macmillan,
  2. Frédéric Viguier, 2020, La cause des pauvres en France, Presses de SciencesPo.

La discussion sera introduite par Stéphanie Laguérodie.

Wanted : post-doctorant /IGE/IGR !

Appel à candidatures pour un post-doctorant ou ingénieur d’étude ou de recherche en sciences sociales sur le projet ISITE « TARCO »

La Chaire en économie sociale et solidaire et soutenabilité des territoires (ChairESS HDF) recrute un.e chercheur.e  CDD pour une période de 6 mois à temps complet entre mars 2021 et août 2021 pour mener une enquête de terrain dans la région Hauts-de-France. 

La personne recrutée sera intégrée sur le projet Travail, Activité et Rétribution dans les COmmuns (TARCO). Cette recherche analyse les modèles socioéconomiques d’initiatives particulières que l’on désigne comme des  « initiatives solidaires en communs » (ISC). Ces initiatives associent des personnes en marge de l’emploi autour de nouvelles formes d’entreprendre. Ces ISC entendent développer d’autres rapports au travail et à l’activité. Il s’agira d’interroger ces rapports et d’étudier les modèles socio-économiques construits pour les porter.

La personne recrutée aura ainsi pour mission :

  • de réaliser une enquête monographique sur trois ISC dans la Métropole Européenne de Lille (ANIS, Compagnie des Tiers Lieux et CAE Opteos), par le biais d’entretiens semi-directifs et d’observations de terrain. 
  • d’assister aux temps collectifs de ces initiatives pour comprendre leur mode de fonctionnement

Avec l’équipe de recherche, il s’agira de qualifier leur rapport au travail et à l’activité, de caractériser le modèle socio-économique de ces initiatives, ainsi que « l’écosystème contributif » qui unit ces initiatives dans des formes de réciprocité et dans une perspective de développement économique local.

Ces travaux seront menés dans le cadre de la ChairESS HDF dont l’objectif est d’encourager les travaux, les pratiques, les recherches et les formations en économie sociale et solidaire lorsque celle-ci se met en quête de territoires plus soutenables. Pionnière en France, la ChairESS HDF est la seule à être à la fois interuniversitaire et interdisciplinaire ainsi qu’à avoir associé des acteurs de l’ESS, des collectivités territoriales et des enseignants-chercheurs universitaires dès la conception du projet. Cette pratique se traduit par une démarche de coopération acteurs-chercheurs, notamment dans la construction des objets de recherche. 

Il est donc attendu que la personne recrutée sur ce CDD travaille de manière collective, et organise régulièrement des sessions de restitution des travaux en cours, associant acteurs et chercheurs.

Ce projet de recherche repose également sur une étroite coopération entre le Centre lillois d’études et de recherches sociologiques et économiques (CLERSE) de l’Université de Lille et le Centre de Recherche Interdisciplinaire en sciences de la société (CRISS) de l’Université Polytechnique des Hauts-de-France.

Compétences requises :

  • Diplôme de doctorat en sciences sociales obtenu avant la date de début du contrat OU master 2 en sciences sociales obtenu
  • Expériences dans la réalisation d’enquêtes qualitatives (monographie, entretiens semi-directifs, focus group, observations participantes) 
  • Des expériences en recherche-action participative sont un plus. Une capacité à travailler en collectif est nécessaire.
  • Une spécialisation de recherche sur le champ de l’ESS est un atout important, de même que des connaissances sur la problématique des communs en lien avec ce champ. Des connaissances théoriques sur les modèles économiques de l’ESS et empiriques sur le champ de l’ESS dans les Hauts-de-France seront appréciées.
  • Grande capacité de rédaction et de synthèse

Conditions d’exercice de la mission : le poste sera hébergé statutairement par le laboratoire CLERSE UMR8019 de l’Université de Lille, mais la personne recrutée sera accueillie au sein des locaux de la ChairESS HDF au cœur de Lille. Ces conditions d’accueil seront dépendantes de l’évolution de la crise sanitaire (distanciel ou présentiel).

Lieu : MESHS (Lille, 2 rue des canonniers) 

Contenu du dossier de candidature : un CV, publications ou chapitres de thèse ou études en lien avec le sujet et une lettre de motivation (2 pages). Ils doivent être envoyés avant le 27 février 2021. 

Contacts : Des entretiens avec les candidat.e.s admissibles auront lieu en visioconférence le 12 mars après-midi.  

Les dossiers de candidature (et/ou toute demande d’informations complémentaires) sont à adresser à Pierre Robert : pierre.robert@univ-lille.fr et Amélie Lefebvre-Chombart : amelie.lefebvre@chairess.org  

Wanted : stagiaire géographie !

 Appel à candidatures pour un stagiaire en  cartographie sur le projet ANR COV-EHP 

La Chaire en économie sociale et solidaire et soutenabilité des territoires (ChairESS HDF) recrute un.e stagiaire de M2 ou dernière année pour une période de 6 mois entre mars 2020 et août 2020 pour mener une analyse des données et représentation cartographique portant sur la mortalité dans les EHPAD pendant la crise de la COVID-19.  

La personne recrutée sera intégrée sur le projet COV-EHP qui analyse les impacts de la crise sanitaire dans le secteur des EHPAD en région Hauts-de-France. La récente crise de la COVID-19 a témoigné́ d’une spécificité des EHPAD, tant sur le plan de la communication que sur celui de la gestion de la crise sanitaire et de ses effets. Ce projet de recherche vise à étudier ces spécificités. La personne recrutée s’intégrera notamment dans l’axe 2 du projet intitulé « Cartographie et état des lieux des données disponibles sur la mortalité dans les EHPAD » et assistera un post-doctorant en sciences économiques. 

Elle aura ainsi pour mission :

  • De travailler avec un chercheur en sciences économiques dans l’analyse des disparités territoriales de la mortalité des EHPAD durant la crise sanitaire ;
  • De construire des bases de données avec le chercheur en sciences économiques pour réaliser une cartographie des EHPAD et de leur taux de mortalité selon différentes variables (statut, localisation, etc.) ;
  • De proposer une valorisation numérique de son travail (cartographie interactive).

Ce stage préfigure une enquête qualitative au sein de la région Hauts-de-France (axe 3 du projet), auquel le stagiaire pourra être associé en fonction de l’évolution du projet. Cela  nécessite à la fois un travail en binôme avec le post-doctorant, et à la fois une capacité à s’inscrire dans un groupe de travail intégrant des chercheurs de différentes disciplines (économie sociologie, géographie) et des acteurs de l’économie sociale et solidaire.

La ChairESS HDF vise à encourager les travaux, les pratiques, les recherches et les formations en économie sociale et solidaire lorsque celle-ci se met en quête de territoires plus soutenables. Pionnière en France, la ChairESS HDF est la seule à être à la fois interuniversitaire et interdisciplinaire ainsi qu’à avoir associé des acteurs de l’ESS, des collectivités territoriales et des enseignants-chercheurs universitaires dès la conception du projet. Dans sa manière d’aborder la recherche, la chaire vise à établir des ponts entre le monde socio-économique et celui de la recherche. Cette pratique se traduit par une démarche de coopération acteurs-chercheurs, notamment dans la construction des objets de recherche. 

Ce projet de recherche repose sur une coopération entre le Centre lillois d’études et de recherches sociologiques et économiques (CLERSE) de l’Université de Lille et le Centre de Recherche Interdisciplinaire en sciences de la société (CRISS) de l’Université Polytechnique des Hauts-de-France.

Compétences requises :

  • Structuration et gestion de bases de données localisées ;
  • Analyses statistiques et spatiales de données (R ou Python) ;
  • Géo visualisation et cartographie thématique (QGIS ou équivalents)
  • Esprit d’analyse, autonomie, travail collaboratif ;
  • Des connaissances du domaine du médico-social, de l’économie sociale et solidaire ou de la région Hauts-de-France seraient un atout appréciable.

Conditions d’exercice de la mission : La personne recrutée sera accueillie au sein des locaux de la ChairESS HDF. Ces conditions d’accueil seront dépendantes de l’évolution de la crise sanitaire (distanciel ou présentiel).

Lieu : MESHS (Lille, 2 rue des canonniers) 

Contenu du dossier de candidature : un CV, un exemple de travaux de cartographie et une lettre de motivation. Ils doivent être envoyés avant le 7 février 2021. 

Les dossiers de candidature (et/ou toute demande d’informations complémentaires) sont à adresser à Ilona Delouette : ilonadelouette@free.fr et Amélie Lefebvre-Chombart : amelie.lefebvre@chairess.org  

Article du Ciriec : Une économie politique des mesures d’impact social

Lévaluation de limpact social simpose de plus en plus comme un repère cognitif majeur et comme mécanisme de coordination. De nombreuses recherches empiriques permettent dinterpréter lémergence de « limpact social » comme un substitut aux instruments de productivité et de performance.

Cet article vise à enchâsser cette observation dans une perspective temporelle plus longue. Il suggère que lévaluation a toujours existé, mais que ses modalités ont été profondément modifiées et sont devenues de plus en plus soumises à lhétéronomie, à la quantification, à la normalisation et à la mondialisation. Les services publics et plus généralement lÉtat-providence n’y échappent plus, pas plus que l’économie sociale. Les demandes de mesures d’impact social apparaissent comme la manifestation la plus aboutie d’un truchement de mutations : mutation des systèmes productifs et montée en puissance des activités de service et augmentation et mutation (en volume, nature et fins) de lévaluation des politiques publiques. Outre que les instruments dévaluation incorporent des discours, des représentations, et des valeurs de ce que signifie être « efficace », les acteurs qui les promeuvent et dont la fonction est de conduire les évaluations, saccordent désormais le droit de déterminer les objectifs de politiques publiques.

Retrouvez l’article de Florence Jany-Catrice pour le CIRIEC grâce à ce lien